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cet icône,
quand vous le rencontrerez, vous emmènera directement
à nos magasins de vente |
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La phrase de Brecht “En ces temps de choix difficiles, l’art aussi doit choisir” n’a peut-être jamais autant résonnée qu’en ce moment.
Les producteurs d’art ("producteur" entendu au sens transformateur de la pensée en expression tangible et "art" entendu en tant qu’expression) d’aujourd’hui sont plus que jamais forcés de trancher sans cagoule. Ils peuvent bien sûr choisir le cénobitisme, la servilité au(x) pouvoir(s), la déférence obscène, l’alignement sur les techniques des puissants ou une après-midi à Conforama. Ils peuvent aussi chercher les plus belles manières d’échanges.
La démarche de la jeune maison de disques Amor Fati frappe par une inventivité salvatrice. Une dizaine de disques à son actif reflétant une douce et très humaine urgence et une écoute sensible du monde, Amor Fati offre aussi des couvertures somptueuses à ses véritables albums. Chaque disque-peint est conçu comme exemplaire unique, non comme objet religieux et réservé, mais au contraire comme objet constitutif du monde, objet indispensable à tous et par ce fait sacré (comme dans le poème de Ginsberg), objet partageable par tous.
Les deux nouvelles réalisations sont deux merveilles d’alliance visuelle et musicale : Dordogne, double album de Benjamin Bondonneau - clarinette et Fabrice Charles - trombone enregistré le long de la rivière Dordogne et Dies Irae du trop rare Sylvain Guérineau, ici peintre et saxophoniste. Une cohérence en vie, une cohérence enviable.
Amor Fati est membre des Allumés du Jazz. |
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