Disque ami : Stephan Oliva, After Noir
   
 

Qui n'a pas rêvé de savoir ce qui se passait hors-champ dans un film, ce qu'il advenait de personnages hâtivement croisés, de leurs intimités, ou encore ce qui se tramait lors des quelques secondes d'un fade out dans un disque, qui n'a pas été obsédé par les frères Ripolins, qui n'a pas songé à un saut même bref de l'autre côté du miroir carollien, qui n'a pas cherché à savoir qui chantait avec nous dans la montagne...?

L'écho est une partie conséquente de notre carapace, mais une partie souvent frustrée. Les grands disques par exemple connaissent rarement leur écho direct. Eh bien cet écho direct à leur dernière production, c'est ce qu'ont fait avec Sans Bruit (et non l'inverse), les magiciens d'Illusions à savoir Stephan Oliva (musicien), Philippe Ghielmetti (producteur), Gérard de Haro (ingénieur du son) et leurs complices.

Le disque Film noir, délice des fusions et des déliés (extended) entre la musique et le genre cinématographique "Film noir", puissante rêverie éveillée voilée/dévoilée de Stephan Oliva qui nous avait déjà ravi avec ses touches à vif hermaniennes, offre son double, son ombre, son complément d'objet direct, sa réflexion, ses coulisses essentiels, sa vie privée, avec un autre disque (mais qu'on ne peut toucher celui-ci parce seulement en téléchargement - très approprié ici) intitulé After Noir. Ca vaut 5€ (de la grande musique au prix d'un mauvais chocolat chaud ou d'un diabolo à l'aspartam dans un café parisien) et c'est une perle, un éclairage en demi-teinte sur la partie la plus aimante de la vie (on en a besoin).

Sites à consulter :
Sans bruit
Illusions
 
 
 
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