Soutenons les disquaires
   
 
Extrait de la vidéo : Benjamin Barouh de Saravah au Souffle Continu, Paris 26/04/18

Le bilan carbone d'un disque (CD ou LP vinyle) que l'on écoute une seule fois n'est pas très bon (comme tous les objets à usage unique) certes. Mais un album (CD ou LP vinyle) que l'on écoute beaucoup a un bilan carbone infiniment meilleur que celui de morceaux de musique écoutés en streaming qui génère une pollution nouvelle à chaque écoute (ainsi qu'une souffrance humaine répétée en République Démocratique du Congo ou en Chine). Alors pour choisir un bon disque selon ses préférences et ses amours, pas de meilleur conseil que celui du disquaire, du véritable disquaire averti. La boutique de disques vaut bien mieux qu'une simple source d'achat, un endroit où appréhender la diversité de la pensée, le riche déplacement des points de vue et profusion de découvertes joyeuses et profondément humaines. Les disquaires sont des îles de confiance ; les laisser se faire submerger par les implacables mécaniques de masse des pires machineries capitalistes à leurs zones, c'est se laisser submerger soi-même, refuser de foisonnants moments de nous-mêmes en nous-autres. Disquaires et libraires sont nos amé-e-s, ne les désamons pas.


 
Quelques adresses :

Le souffle continu
Le Calif
Le Gredin (syndicat, groupement des disquaires indépendants français)
La boutique des Allumés du Jazz (2 rue de la Galère, 72000 Le Mans)

Dans certains magasins-chaînes subsistent ci-et-là de résistants très bons disquaires comme à la Fnac Montparnasse à Paris, au rayon Jazz par exemple. Certaines librairies ont aussi ouvert leurs portes aux disques.
 
 
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