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Article de Nato
 
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Réel meeting de Xavier Garcia, Les Sonneurs de rivets par l\'Ensemble Skênê, Hervé Tougeron et Catherine Verhelst, Un bon snob nu de Jean Morières et Pascale Labbé, Phrasen de Joachim Kühn avec le Quatuor IXI ou encore les indispensables Les écrans sonores de Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard et Thierry Jousse et bien sûr Pour en finir avec le jugement de Dieu d\'Antonin Artaud avec Marc Chalosse sont quelques exemples du foisonnement sans bornes esthétiques.

La collection créée et dirigée par Bruno Letort en l\'an 2000 évolue dans l\'architecture précise d\'un siècle encore inconnu alimentée par toutes les rumeurs, tous les cris, tous les chuchotements. C\'est donc pour \"Signature\" que Gérard Siracusa paraphe son engagement dans les peaux, les bois et le métal de la batterie née au début du siècle précédent des restes de bien des voyages tragiques, son immersion dans les drums.

Comme la photo de couverture de Marie-Françoise Plissart indique une traversée par les murs du temps dans un même temps (architecture encore) et des différences de natures en un même plan, la musique jouée dans cet album, les choix de musique joués dans cet album, témoignent de cette fascinante célébration du crépuscule mêlée exactement à celle de l\'aube. 25 ans après un autre album de Siracusa Jardins de paille, album de naissance celui-là, Drums Immersion clame la nécessité des confidences de l\'être entier dans sa vie entière.

La batterie est un instrument d\'unité, qui donne le pouls du monde depuis plus d\'un siècle, un instrument qui réclame l\'immersion, c\'est ce que joue Gérard Siracusa.


Gérard Siracusa : Dums Immersion (Signature - Radio France, SIG 11065 - distribution Harmonia Mundi) ">