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Fat Kid Wednesdays
The Art of Cherry
Hope Street 2 - sortie
12-11-2004
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Dossier de presse et revue de presse téléchargeables.
Fat Kid Wednesdays, décrit par un critique comme étant "l'incarnation de l'exact espoir que le jazz peut porter dans sa force totale et sa signification pleine dans un Monde troublé.", offre son premier disque en studio "The Art of Cherry", réflexion généreuse sur le travail de Don Cherry par trois musiciens qui se ressentent volontiers comme ses enfants naturels.
À contre-courant de l'idée (si bien) reçue que le jazz n'aurait plus d'avenir qu'à ses frontières, les trois musiciens de Fat Kid prennent le risque fou de "croire" dans les vertus d'éternelle régénérescence de cette musique. Refusant la plupart des options de ceux qui continuent de "jouer le jeu" du jazz (distanciation maniériste, déférence académique) les Fat Kids (re)trouvent naturellement quelques valeurs essentielles (lyrisme, énergie vitale, engagement) et signent une musique qui à force de s'ancrer dans l'instant touche à l'intemporel.
Don Cherry le Globe Trotter pourrait être le plus bel emblème de l'ouverture offerte par le jazz et une vision généreuse d'un monde meilleur. Ici, Fat Kid Wednesdays prend à bras le corps et l'esprit les beaux thèmes du trompettiste ainsi que quelques signatures de compagnons de voyages comme Krystof Komeda, Johnny Dyani, Lou Reed, Jacques Thollot, Elli Medeiros ou François Tusques.
Et comme Don Cherry aimait aussi les chansons, on en trouve deux, chantées par la grande chanteuse Debbie Duncan, le vétéran de l'AACM Carei Thomas et le chanteur du groupe Halloween Alaska.
Le livret du disque a été réalisé par Guy Le Querrec (Magnum), enfant chéri d'Henri Cartier-Bresson, qui présente ici quelques-uns de ses clichés les plus prestigieux d'Afrique, de Chine, d'Inde ou d'Amérique et bien sûr quelques moments de l'histoire de Don Cherry.
CD - HS 10045 (2004)
« Pourtant : ni nostalgie ni pathos, et “hommage” sans emphase des musiques de Don Cherry à tous les corps dansant, jouant, respirant, en forme d’hymne à la vie, ses aléas et ses surprises. Autant dire qu’il s’agit bien de ce “jazz” que définissait Gertrude Stein comme « tendresse et grande violence. »
Philippe Carles in Jazz Magazine, décembre
« Et c’est une vraie joie. Pas juste un disque de plus, mais un disque juste, comme dirait Godard. L’esprit est là. On s’attend à tout instant à entendre débouler la trompinette de Don. Ça chante, ça danse, ça vit. Tout son portrait. »
Bernard Loupias in Le Nouvel observateur, 13 janvier 2005
« Sur l'oeuvre profondément œcuméniste de Don Cherry, un jeune trio originaire de la région de Minneapolis livre une réflexion singulière qui revêt les atours d'un hommage vivant et sans emphase inutile. Digne des compositions fraîches et hors du temps de ce maître dans l'art d'écouter la vie, ce généreux opus (…) célèbre
avec justesse l'humilité et le sens de la fraternité d'un grand créateur. »
Philippe Robert in Les Inrockuptibles, 2 février 2005
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Fat Kid Wednesdays Michael Lewis : saxophonesAdam Linz : contrebasseJT Bates : batterie
Invités Greg Lewis : trompetteDebbie Duncan : voixCarei Thomas : voixJames Diers : voix
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Jean Rochard
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Steve Wiese, Lynn Peterson
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Guy Le Querrec / Magnum, photos du film Le Départ (Les Cahiers du Cinéma), Marianne Trintzius
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Disques
| Don Cherry, Complete Communion – Blue Note |
| Don Cherry, Eternal Rythm – MPS |
| Jacques Thollot, tenga Niña - nato |
| François Tusques, Free Jazz – Mouloudji / In Situ |
| Ramuntcho Matta, Kick/junk (avec Brion Gysin & Don Cherry) – Celluloïd 1984
| Livres
| Guy Le Querrec, Jazz de J à ZZ – Marval |
| Jack Kerouac, On the road |
| Hergé, Tintin au Tibet – Casterman |
| William Burroughs, Le Festin nu
| Films
| Michael Snow, New York Eye and Ear Control (1964) |
| Jerzy Skolimovski, Le Départ (1967) |
| Alejandro Jodorowsky, La Montagne sacrée / The Holy Mountain (1973) |
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