cd jazz : collection nato

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Sam Rivers - Tony Hymas
Eight Day Journal
777 726 - sortie 15-04-1998

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Sam Rivers, figure essentielle de l’histoire du jazz, a toujours montré son intérêt pour les formes composées.

En 1998, fort de l'expérience Configuration et impressionné par l'attitude et par le son du grand ténor, Tony Hymas écrit Eight Day Journal, pièce inspirée par ces deux éléments et à son intention. Il réunit un ensemble de vents (Carol Robinson, Sylvain Kassap, François Corneloup, Henry Lowther) et cordes (Rita Manning, Sonia Slany, Philip Dukes, Sophie Harris, Noël Akchoté, Chris Laurence), un batteur (Paul Clarvis) et lui-même au piano. Loin de toute préoccupation de type troisième courant, l’essentiel est ici, plus que de créer un écrin pour Sam Rivers, de façonner une matière vivante à laquelle il participe. L’enregistrement a d’ailleurs été fait de façon très traditionnelle avec tout l’ensemble jouant les morceaux dans l'ordre et dans la même pièce. Le disque a été salué comme un modèle du genre comparé parfois au Focus d’Eddie Sauter et Stan Getz.

Ce journal de huit journées imaginaires (chaque mouvement représentant une journée complète) est illustré par le dessinateur Moebius (alias Jean Giraud).

CD - 777 726 (1998)

« Pour qui se sentirait empoisonné par les produits standardisés du "revivalisme" actuel, voici l'antidote idéal : huit jours en compagnie de Sam Rivers et Tony Hymas. La surprise, l'émoi, l'émotion frissonnante, le dialogue d'anches crépitantes vous attendent à chaque détour de plage, sous un ciel où les oiseaux sont en grande conférence. »
Michel Contat in Télérama, mai 2017

« D’où la tension si palpable de cette musique en métamorphose continue, passant d’échos assourdis de fanfares à de tumultueuses interpolations d’inspiration mingusiennes, de séquences néoclassiques à ce long blues fiévreux où le lyrisme de Rivers s’épanche avec suavité. »
Stéphane Ollivier in Les Inrockuptibles, 23 juin 1998

« Fluides, constamment inventives, les interventions de Sam Rivers se fondent avec un naturel désarmant dans la partition ambitieuse de Tony Hymas. »
Bernard Loupias in Le Nouvel Observateur, 11 juin 1998

« Cette œuvre foisonnante conçue pour durer se donne ainsi le temps d’être apprivoisée. »
Sylvain Siclier in Le Monde, 13 juin 1998

« C’est tout le propos œuvre de Hymas, Rivers et leurs amis (dont le producteur Jean Rochard que de nous faire aimer ce présent riche de tant de formes. »
Sylvain Siclier in Jazz Magazine, mai 1998

« Découpé en huit mouvements – "Huit jours" imaginaires – cette longue composition s’impose par une indéniable cohérence, reposant d’une part sur l’utilisation subtile d’un leitmotiv harmonique sous-tendant toute l’œuvre, et d’autre part, sur l’implication sans faille de chacun des musiciens dans le projets. »
Olivier Gasnier in Classica, juin 1998