cd jazz : collection nato

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Beresford - Bennink
Directly to pyjamas
777 727 - sortie 10-11-1987

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Un quartet, par les hasards des retards aériens, est devenu un truculent duo où Steve Beresford (figure essentielle de la scène anglaise - Flying Lizzards, Slits, The Melody Four, Alterations ...) s'ébroue avec joie dans un univers concocté avec le batteur Han Bennink.

Cet étonnant disciple de Kenny Clarke a joué rien de moins qu'avec Sonny Rollins, Don Cherry, Paul Bley, Don Byas, Cecil Taylor, Lee Konitz, Ben Webster, Gato Barbieri, Dexter Gordon, et bien sur les légendaires dernières sessions d'Eric Dolphy.

Découvrant d'autres influences que le jazz (notamment la musique tibétaine), il participe activement au grand charivari qui va transformer la musique improvisée en gardant la grâce d'un chabada inégalé.

LP - nato 1330 (1987)
CD - 777 727 (1998)

"Et ce disque s'attarde aux âges précis du subtil, par l'idée du retour à une douceur lointaine, à une virginité du jeu et des échanges qui seraient d'avant les affirmations, d'avant les prises de positions, les passes du Moderne, l'effilement de sa défense ; il redécouvre le ludique enfantin et ses constructions fragiles posées humoristiquement comme autant de petits contes partagés au creux du secret - celui des facéties premières, du bel enthousiasme de "ce qu'il ne faut pas faire". (Christian Tarting in Jazz Magazine et Diapason, septembre 1988)

"Steve Beresford se révèle un formidable et surprenant pianiste monkien." (Manuel Regnier in Le Matin de Paris,1988)

"The two here offer a piquant collection of fractured fairy tales" (Steve Hahn in Option, 1988)

"Avec toujours ce sens aigu de la poésie enjouée et loufoque comme de l'insolence gourmande, Beresford et Bennink tissent les liens étroits d'une musique aussi ludique qu'intense. Ce qui fait de ce disque un vrain bonheur." (Franck Médioni in Keyboards, 1988)

"Mais ce n'était pas forcément que de la rigolade. Il faut se méfier des disques nato" (Vincent Domeyne in 491, 1988)

"Avec Bennink, le cadre classique de la batterie explose et s'enrichit d'apports inattendus." (Renaud Czarnes in Batteur Magazine, 1998)

"Ce duo tombé d'un avion retardataire nous mène en bateau sur un océan de bonne humeur" (Juliette Barnel in Jazz Magazine, novembre 1998)

"Un album très étonnant" (Serge Loupien in Libération, 25 mars 1988)