Jean-François Pauvros avec Antonin Rayon et Mark Kerr
À tort et au travers
nato 5569 - sortie 17-07-2020

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Sortie le 17 juillet 2020 !

Jean-François Pauvros et les disques nato ont une histoire qui remonte aux années 80. D’abord avec la publication, en 1985, de Le Grand Amour, pierre de taille dans l’univers du guitariste qui fit l’effet d’un lancement de pavé et marqua un lieu relationnel d’un autre type entre rock, free music et arithmétique amoureuse. Puis avec un second opus, Hamster Attack, paru trois ans plus tard, qui poussa le cocktail jusqu’à prendre ses aises sur les rivages de la soul ou du rap en route vers la catharsis.


Juillet 2017, Saint-Nazaire, le guitariste esquisse un nouveau trio, avec un nouveau compagnon de recherches et de trouvailles, l'organiste Antonin Rayon. Le trio se précise comme forme idéale avec ce très complice compagnon, une des étoiles d'une génération avide de métamorphoses (on l'a entendu avec Dominique Pifarély, Sylvaine Hélary, Gilles Coronado, Marc Ducret, Alexandra Grimal...).

En 1999, Jean-François Pauvros avait joué au Bite Festival de Nantes avec Mark Kerr, batteur alors du groupe d’Elliott Murphy qui sera à plusieurs reprises associé au groupe de son frère Jim, les Simple Minds. Alors que Pauvros cherche le complément idéal pour ce trio tout neuf, il rencontre Mark Kerr 20 ans après leur première rencontre, par hasard dans une épicerie et celui-ci lui dit « Eh, si tu cherches un batteur de rock écossais… ».

Avec Antonin Rayon et Mark Kerr, cette partie du voyage reprend À tort et au travers et de plus belle plus de 30 ans après Hamster Attack. Ici, la musique relie ces vastes expériences, les relit même, alimentée par la hardiesse émulative de l’organiste et du batteur. La musique peut alors se jouer des rayonnements existentiels quand soudain, de l’écrin bouleversé sort une chanson, marque éperdue d’entente humaine. L'envie de chanter transpire et s'affirme alors une façon neuve de blues pétrie des bruits du monde.

CD digipack - nato 5569 (2020)

« Depuis quarante ans, le label nato entretient ce feu qu'il a moins dérobé que repris. Mes preuves Votre honneur ? À tort et au travers , le chapitre le plus récent d'un des fidèles de cette bande d'"incontrolados", Jean-François Pauvros. »
Francis Marmande in Le Monde (sélection des cinq albums de l'année) 25 décembre 2020

« (...) passant de la construction à la déconstruction, de l’improvisation à la chanson, du free rock azymuté à des fulgurances textuelles, de la fièvre à la catatonie, du spasme à la décontraction, bref par tous les extrêmes humoraux et soniques dont le groupe est capable, et ce dérèglement des sens a fait un bien fou en ces temps d’austérité existentielle..»
Stéphane Fougère in Rythmes Croisés 18 décembre 2020

«Ce trio s’amuse avec la matière sonore. On triture, on torture, on explose. La guitare pauvrossienne bien au-dessus de la mêlée, dingo et volubile. Un peu de poésie vient fignoler, voix chaude de Pauvros, le travail d’architectes du chaos des trois compères. »
Lucas Texier in Point Break 9 décembre 2020

«À tort et au travers est un objet discographique non identifié déboussolant. C'est-à-dire que n'importe qui pourra l'aimer, surtout qu'avec tout ça À tort et au travers est un merveilleux album.»
Pierre Tenne in Jazz News octobre-novembre 2020

«Pauvros est là, éternel, bel et bien inspiré quelle que soit la cadence.»
Pierre Cécile in Le Son du Grizzli. 26 septembre 2020

«Curieusement en phase avec son époque, le trio la traverse musicalement pour le meilleur en appuyant là où ça fait mal. Souvent proche du noir dans lequel les trois musiciens se déchainent, leur musique suinte par tous les pores pour mieux « anéantir cette comédie » où les moindres états d’âme deviennent des opinions péremptoires, des mantras ou toutes sortes de foutues conneries aussi insipides et essentielles qu’un discours de premier ministre (de deuxième, de troisième, etc). Montez le volume au-delà du supportable et laissez-vous décrasser le cerveau, à tort et au travers bien sûr. Sachez enfin que Jean-François Pauvros n’est pas remboursé par la Sécu. On se demande bien pourquoi.»
Yves Dorison in Culture Jazz. 21 septembre 2020

«Un album qui vous décolle la pulpe du fond.»
Dominique Boulay in Paris-Move. 16 septembre 2020

«À tort et au travers est une œuvre pleine et entière : son contenu est une exaltation pour l’oreille, son contenant est une délectation pour l’œil. Et elle a suffisamment de goût pour nous laisser langue pendante… Même rassasiés, on y revient, hagards et avides.»
Stéphane Fougère in Rythmes Croisés. 15 septembre 2020

«Vous aimez Arto Lindsay, Adrian Belew, Jeff Beck, Marc Ribot et James Blood Ulmer ? (Liste non exhaustive). Vous aimerez ce disque qui s'affranchit des rigueurs stylistiques pour mieux s'inventer un genre, le sien.»
Noadya Arnoux in Jazz Magazine n°730, septembre 2020

« À tort et au travers est un très beau disque. Une présence poétique s'y déploie tout le long du propos.
Un flux d'énergie douce et de détermination épanouie résistent à l'âpreté du monde.
»
Fabien Barontini, 21 septembre 2020

« Neuf morceaux structurés sur lesquels les trois musiciens, se complétant parfaitement, varient les ambiances et les rythmes (...). À tort et au travers est un beau disque hors des modes, à écouter sans idées préconçues. »
Philippe Thieyre in Rock'n'Folk, septembre 2020

« Pour peu qu’on déroule les rencontres de ces trois zigues, on entre dans un de ces mondes parallèles qui effraient les plus téméraires. Et là, c’est très fort ! Tout dérape, tout échappe, tout s’emmêle. Avant- garde ? Cela ne se dit plus. Post-punk, si l’on veut, tendance « drone metal » : captivant. »
Francis Marmande in Le Monde, le 7 août 2020

« Bref un mélange détonant, détonnant aussi parce qu'il casse les codes, et qui nous étonne par la somptueuse diversité de ses inspirations. »
Xavier Prévost in Les Dernières Nouvelles du Jazz, le 6 août 2020

« Cette galette est pleine de surprises, comme si chacun avait la fève à tour de roll. Trois petits rois illuminés qui auraient attrapé la fièvre du samedi soir. Avec eux on ne s'ennuie pas. Grand échalas courbé sur sa guitare, Don Pauvros donne du manche à coups d'effets. À une époque, on aurait appelé free-rock cette ébriété, pour clamer la liberté et son fantôme, ou pour endiguer la transe sans en faire des tonnes. »
Jean-Jacques Birgé in Mediapart, le 26 juin 2020






1 - Zigomar Zigomar
(Jean-François Pauvros - Martin Pauvros-Raharinosy / éditions musicales nato)
2 - Puños on the i Puños on the i
(Jean-François Pauvros - arr. Antonin Rayon - Mark Kerr / éditions musicales nato)
3 - Traverser Traverser
(Jean-François Pauvros - Antonin Rayon - Mark Kerr / éditions musicales nato)
4 - Ailes Ailes
(Jean-François Pauvros - arr. Antonin Rayon - Mark Kerr / éditions musicales nato)
5 - Wish for long Wish for long
(Jean-François Pauvros - Mark Kerr / éditions musicales nato)
6 - La mer lèche les pieds des enfants oubliés La mer lèche les pieds des enfants oubliés
(Jean-François Pauvros - Antonin Rayon - Mark Kerr / éditions musicales nato)
7 - Les ponts Les ponts
(Jean-François Pauvros - Antonin Rayon - Mark Kerr - Arthur Rimbaud / éditions musicales nato)
8 - À portée d'ombre À portée d'ombre
(Jean-François Pauvros - Antonin Rayon - Mark Kerr / éditions musicales nato)
9 - Marée basse Marée basse
(Jean-François Pauvros / éditions musicales nato)
 
 

Jean-François Pauvros : guitares, archet, chant, piano in "Zigomar"Antonin Rayon : orgue, clavinet, moop, épinette, pianoMark Kerr : batterie, percussions, flûte, chant in "Wish for long"
 
 

Jean Rochard, assisté de Christelle Raffaëlli
 
 

Hugo Bracchi, Corentin Delfosse, Sami Bouvet
 
 

Zou, B. Zon, Marianne Trintzius
 
 

Disques
Jean-François Pauvros, Le grand amour - nato
Jean-François Pauvros, Hamster Attack - nato
Jean-Marc Foussat-Jamal Moss-Jean-François Pauvros, L'homme approximatif Tristan Tzara - Fou records
Gilles Coronado, Au pire, un bien - La Buissonne
Gun, Swagger - A & M

Livres
Arthur Rimbaud, Illuminations - Pocket
Louise Michel, Mémoires - Folio
Zou, Chroniques de guerre ? (2020)
Charles Pennequin & Jean-François Pauvros, Le Martien (Lenka lente)
Gérard Rouy, "Free à Lille" - Les Allumés du Jazz n° 41 juin, 2021

Films
Guy Girard, Don Pauvros De La Manche (2015)
Charles Najman, Royal bonbon (2002)
Jérôme de Missolz, La mécanique des femmes (2000)
Guy Girard, L'affaire du 17e barreau (2008)
Fleur Albert, Stalingrad Lovers (2012)