L'heure du loup 8.0 : le 13 octobre 2023

C’est en 1984, alors qu’il va avoir 41 ans, par le truchement d’un orchestre réuni autour de Tony Coe (Le chat se retourne – nato), que se noue la rencontre entre Tony Hymas et les disques nato.

Entre ses succès affirmés dans les musiques pop-rock (PHD, Jeff Beck) et une reconnaissance de compositeur qui l’amènera à diriger le London Symphony Orchestra pour sa première symphonie, le pianiste est en recherche ouverte d’autres territoires d’expression où peuvent se loger toutes sortes de trouvailles plus intimes. Il enregistre plusieurs fois avec Tony Coe en trio avant de livrer son premier opus Flying Fortress, qui en annoncera bien d’autres, de la trilogie indienne et de la rencontre avec le poète shawnee Barney Bush (Oyaté, Remake of the American Dream, Left for Dead) à un voyage à partir des origines (De Delphes) en passant par trois trios (A Winter’s Tale, Hope Street MN, Blue Door), trois explorations en compagnie de Sam Rivers (Configuration, Eight Day Journal, Winter Garden), la création de deux orchestres marquants (The Lonely Bears, Ursus Minor) pour huit albums, une interprétation de Léo Ferré, une évocation de Gustave Courbet (De l’origine du monde) ou des correspondances entre Erik Satie et Claude Debussy, un large salut à la résistance (Chroniques de résistance) et un foisonnement d’autres petits récits avec Jacques Thollot, Michel Portal, Terry Day, Urszula Dudziak, Laura Davis, One Another Orchestra, et bien d’autres. Et bien sûr, plus récemment, la rencontre avec la clarinettiste Catherine Delaunay.

40 ans plus tard, sans faillir, l’entente demeure, favorisant la curiosité des langages et les explorations sans frontières. No borders est justement le nom du duo formé par Tony Hymas qui refuse d’être enfermé dans son île, et Catherine Delaunay, ouverte à la multiplicité des cadres. Éventualité évidente que la rencontre du pianiste et de la clarinettiste qui, après quelques concerts et une belle occasion de jouer à la Maison du Peuple de la Fraternelle au milieu des montagnes de Saint-Claude, ont enregistré un album dans ce même lieu.



Tony Hymas : Flying Fortress - Back on the Fortress (nato 1435-4660)

Tony Hymas - Catherine Delaunay : No Borders (nato 6109)


La presse en parle :

«Tony Hymas – A Man for All Music»
Gergory Cole in Jazz Views - 26 octobre 2023

Flying Fortress - Back on the Fortress

« C’est comme un voyage trans-esthétique, une aventure partagée où l’audace, la passion, mais aussi le recueillement, dessinent des paysages inexplorés. »
Xavier Prévost in Les Dernières Nouvelles du Jazz - 1er novembre 2023

« Cette musique "proprement inclassable" (...) destinée aux amateurs d'émotions sans censures fait chaud au cœur : on y (re découvrira un pianiste-claviériste sans (touché par la grâce de l'inspiration libre, architecte sonore sans égal compositeur de pièces musicales aussi attachantes que variées (...) où la fantaisie so british) fait bon ménage avec l'invention sans frontières. »
Frédéric Goaty in Jazz Magazine - novembre 2023

« Communauté d'esprit, d'engagement, de rapport tonique à la vie »
Francis Marmande in Le Monde - 22 octobre 2023

« Par bonheur c'est aussi malicieux qu'aventureux »
Jean-Pierre Simard in L'Autre Quotidien - 16 octobre 2023

« Aussi riche et varié que le précédent, c'est un disque plus romantique, plus profond. »
Jean-Jacques Birgé in Médiapart - 12 octobre 2023

No Borders

« (...) La réédition augmentée du célèbre Flying Fortress, et puis ce nouvel album en duo avec la clarinettiste Catherine Delaunay. Tony Hymas et Catherine Delaunay dans No Borders, sur le label nato (...) Tony Hymas au piano et la magnifique Catherine Delaunay. »
Alex Dutilh in Open Jazz - 28 novembre 2023

« Une rencontre au sommet : l’esprit franc-tireur règne ici en maître, non qu’il s’agisse d’agir en solitaire, mais bien parce qu’il est question d’autonomie, de liberté, d’engagement.(...)C’est vif, profond, surprenant, engagé : infiniment libre ; chapeau les artistes !. »
Xavier Prévost in Les Dernières Nouvelles du Jazz - 1er novembre 2023

« Un duo exquis »
Francis Marmande in Le Monde - 22 octobre 2023

« Une entente en plein bonheur. »
Jean-Pierre Simard in L'Autre Quotidien - 16 octobre 2023

« C'est très beau. Tous se moquent des frontières et traversent les paysages comme le loup dessiné par Rochette sur la couverture. Conscients des inégalités du monde des hommes, ils et elles choisissent de s'en émouvoir en musique et de nous transmettre ces émotions indispensables pour continuer à rêver et se battre pour qu'il soit un peu meilleur... »
Jean-Jacques Birgé in Médiapart - 12 octobre 2023