Ulrich Gumpert
Ulrich Gumpert : piano
A Chantenay-Villedieu en 1984, Ulrich Gumpert crée la surprise en improvisant au pied levé, un trio mémorable avec Beñat Achiary et David Holmes. On le connaît alors comme l'un des héros du nouveau jazz est-allemand. Ses pairs, Ernst Ludwig Petrowsky, Günter Sommer et Conrad Bauer sont alors déjà des familiers du festival.
Initié par son père au piano de 1952 à 1959, Ulrich Gumpert étudie à l’école supérieure de musique Franz Liszt Weimar Waldhorn à partir de 1961 et joue parallèlement de la musique auprès de Jenaer Oldtimers. Ses insuffisances en marxisme-léninisme lui vaudront un renvoi. De 1967 à 1968, il poursuit des études de piano dans l’école supérieure de musique Hanns Eisler à Berlin et acquiert une licence de musicien professionnel en tant que pianiste à l’école de musique de Berlin-Friedrichshain. Co-fondateur du groupe jazz-rock SOK, il accompagne également Uschi Brüning, Manfred Krug, Leta Davis puis réunit, en collaboration avec Henning Protzmann et Wolfgang Schneider, la formation Jazzin’ the Blues.
En 1973, il opte pour un jazz de plus en plus libre à l'instar de ses camarades est-allemands Heinz Becker, Manfred Hering, Ernst-Ludwig Petrowsky, Helmut Forsthoff, Konrad Bauer, Klaus Koch et Günter Sommer qui commencent à entretenir des liens avec les improvisateurs d'Allemagne de l'Ouest. En 1980, Ulruch Gumpert publie son premier disque sur Amiga, le label officiel. En 1984, émerge le Zentral Quartet avec Günter Sommer, Ernst Ludwig Petrowsky et Conrad Bauer, super group est-allemand. Gumpert joue aussi alors avec Radu Malfatti et Tony Oxley et les sorties à l'Ouest se font moins rares (FMP festival, Chantenay-Villedieu).
Son interprétation de l’œuvre pour piano d’Erik Satie pour les disques nato en 1984 est basé sur une lecture à la lettre des indications du compositeur.
En 2005, Gumpert a reçu à la Jazz Fest de Berlin le prix du jazz allemand.
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