Laurence Cottle
Laurence Cottle : guitare basse
Né à Sawnsea au Pays de Galles, Laurence Cottle a grandi dans une famille de théâtre et de musique. À l’occasion avec ses trois frères, il donnait un coup de main à leur pianiste de père dans son « variety act ». Ce dernier encouragea ses rejetons à étudier le piano tout en leur conseillant fermement d’apprendre la pratique d’un autre instrument. Pour Laurence Cottle, ce sera le trombone. Il prend des cours auprès d’un professeur en dehors de l’école où l’enseignement musical est assez pauvre. Le père se rendant compte que sa famille pouvait constituer un orchestre de jazz traditionnel, il l'emmène dans son intégralité en tournée dans le Pays de Galles. Le paternel bandleader transforme l’orchestre en orchestre de danse et a donc besoin d’un bassiste. Le jeune Laurence devient donc bassiste sans formation initiale.
Il déménage à Londres à la fin des années 70 retrouver son frère Richard, saxophoniste qui joue déjà avec Stevie Wonder, David Bowie ou Mick Jagger à l’époque. Grâce à sa rencontre avec Mike Mower, Cottle rejoint Itchy Fingers puis Jim Mullen. Il monte son propre groupe Five seasons avec lequel il enregistrera deux albums. Musicien apprécié des studios, il participe à de nombreuses séances de musiques de films et de télévision comme le Jim Carrey Movie Special ou Oprah Winfrey Show. Avec Alan Parson, il rencontre le batteur Stuart Elliott qui le recommande pour le projet de Michel Doneda et Daunik Lazro avec lequel il enregistre General Gramofon en 1988 puis se produit à Banlieues Bleues l’année suivante. On le retrouve sur d’autres séances pour nato avec Stuart Elliott, Tony Coe, Steve Beresford ( Bandes Originales du Journal de Spirou.
Le groupe Black Sabbath fait appel à lui en 1989 (« La musique d’accord, mais pas les costumes » dira-t-il). On peut l’entendre aussi avec Eric Clapton, Nina Hagen, Gary Moore, Chris Farlowe, Brian Eno, Seal, James Taylor quartet, Van Morrison, Bill Bruford... Il a également monté son propre big band où il retrouve à l’occasion les joies du trombone.
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