Stéphane Levallois
Stéphane Levallois : dessinateur
Stéphane Levallois naît un jour de libération, le 25 août 1970 à Paris où il réside toujours. En 1988, il compte le grand affichiste polonais Roman Cieslewicz parmi ses professeurs à l’École Supérieure d’Art Graphique de Penninghen. Marqué par Egon Schiele, influence qu'il transformera de façon exemplaire, et premier de sa promotion, à son tour il enseigne le croquis, signe des affiches de cinéma et entre comme directeur artistique chez l’éditeur de jeux vidéo Cryo.
Ce dessinateur très vite accompli développe une importante activité de storyboarder pour la publicité et le cinéma. On le retrouve sur les productions des réalisateurs Marc Caro, Jan Kounen, Louis Leterrier, Peter Weber, Wong Kar Wai. Curieux de tout, il réalise des designs pour Stark, John Galiano Hedi Slimane et Jean-Baptiste Mondino.
C'est lors d'une exposition à la galerie Stardom de Claudine Giraud qu'il rencontre les disques nato qui lui confient alors une série d'illustrations pour la réédition des deux disques de Violeta Ferrer Poemas de Federico Garcia Lorca qui fera l'objet d'une exposition.
Au tournant du siècle sort aux Humanoïdes Associés sa première bande dessinée Noé. Sa moindre caractéristique n'est pas d'être muette. Il réalise également un premier court-métrage Carcan (diffusé en salle sous le titre Zéro Un).
En 2005, Levallois participe au Chronatoscaphe avec 4 pages scénarisées par Jean Annestay où il n'hésite pas à chahuter son propre style. Puis c'est le temps de Butterfly, son second court-métrage, du travail sur Harry Potter (8 et 7) comme créateur de personnages et de la publication chez Futuropolis de Le dernier modèle, sa seconde bande dessinée. Le projet, très intime, est venu de la demande d'une galiériste lui suggérant une exposition sur le nu, laquelle exposition s'est transformée en histoire partagée.
En 2008 sort La résistance du sanglier, évocation d'un grand-père inconnu et résistant pendant l'occupation allemande. Dans la production BD pléthorique actuelle souvent légère, la puissance de cette oeuvre singulière tranche et s'impose comme l'une des plus remarquables (Futuropolis).
En 2009, il réalise en cinquante images le scénario de l'énigmatique Jean Simon pour le disque de Jef Lee Johnson The Zimmerman Shadow. Le guitariste se montre très touché lorsque le dessinateur apporte les images lors d'un concert au Duc des Lombards, concert croqué par l'infatigable Stéphane Levallois.
Dans la foulée de The Zimmerman Shadow, il dessine le livret de How the light gets in de Fantastic Merlins et Kid Dakota et participe à De l'Origine du Monde de Tony Hymas.
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