Timothée Le Net
Tim Le Net : accordéon diatonique
En Bretagne en 1987 souffle une tempête, le vent ne sera donc pas pour rien dans les naissances de cette année-là et c'est sans doute assez naturellement que le petit Timothée le Net, habitant de La Roche-Bernard, choisira l'accordéon dès l'âge de cinq ans.
Il prend des cours avec Yannig Noguet et Janick Martin, accordéonistes émérites et en 1995 effectue un voyage en Autriche avec l’Ensemble Choral de La Roche-Bernard, il découvre d'autres musiques traditionnelles que celles qui l'habitent. Piano et harmonie seront enseignés dès 1999 par Rachel Goodwin.
Désireux d'éprouver sa curiosité pour d'autres instruments, il s'adonne à la contrebasse sous la houlette de Mickael Seznec jusqu'en 2005. Mais lors, il décide de se concentrer sur l'accordéon. Il prend des cours de « musiques et d’harmonies » avec Ronan Pellen et s'intéresse à l’improvisation libre au conservatoire. C'est le moment des essais, rencontres et formations multiples puis la création du groupe Ruzbek – Musique des Balkans.
En 2009, il fonde son propre trio avec le guitariste Yann Le Bozec et le guitariste Martin Chapron qui deviendra quartet avec l’arrivée du violoniste Pierre Droual. Il signe un premier disque L'Horloge ivre.
En 2012, il crée avec le harpiste Mael Lhopiteau le duo Le bénéfice du doute auquel s'ajoute fréquemment le peintre et illustrateur Stéphane Cattaneo. Très investi dans la lutte contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, il joue aussi sur la ZAD à différentes reprises et dans différentes conditions - des plus houleuses aux plus sereines comme lorsqu'il ouvre avec son quartet augmenté de Mael Lhopiteau et Stéphane Cattaneo les deux jours de musique de Notre-Dame-des-Landes les 3 et 4 août 2013.
En 2013, Le Bénéfice du doute invite Tony Hymas, grand admirateur du duo, lors d'un concert à la Roche-Bernard.
En 2015 sort le premier album du Bénéfice du doute, illustré par Stéphane Cattaneo.
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