Etienne Gaillochet
Etienne Gaillochet : chant, batterie, pad
Né en 1973, Etienne Gaillochet grandit entre les disques de Thelonius Monk, Johnny "Guitar" Watson, Bill Evans, Xenakis, Phineas Newborn, Dick Annegarn, Olivier Messiaen, War et Graeme Allwright. Vers l'âge de 9 ans, c'est l'écoute de Steward Copeland qui lui donne envie de jouer de la batterie. "Je n'avais aucune idée de la difficulté de l'entreprise. Je ne la mesure qu'à peine aujourd'hui. Quelle connerie !".
Lorsqu'il est enfin à même de s'offrir un disque il choisit d'abord Michael Jackson puis The Police, Prince et Frank Zappa. Ces deux musiciens deviennent alors une sorte d'obsession. Sorti de cette sorte de tunnel, son éventail se réouvre avec l'écoute de Ricet Barrier, Sleepytime Gorilla Museum, Neil Young, Fred Frith, Fugazi, The Beatles, René Lussier, Ravel, The Melvins et Béla Bartok, sans jamais oublier Georges Brassens ("Ce sont les premiers qui me sont venus à l'esprit, n'y voir aucune hiérarchie, je n'aime pas la hiérarchie").
Décidant qu'il avait un peu trop insisté à poursuivre négligemment des études de médecine, à 22 ans il met un terme à sa rencontre avec le monde d'Asclépios pour se consacrer sérieusement à la batterie. Il fonde alors avec Julien Allanic (basse) et Eric Martin (guitare) son premier groupe : We insist! qui flirte alors avec le funk et le jazz. Il passe ses nuits comme technicien son en studio puis à Radio France. Abandonnant l'idée de trouver un chanteur pour We Insist!, il se met derrière le micro à l'instar de quelques batteurs chanteurs appréciés tels Jacques Mahieux, Don Henley ou Levon Helm. We insist perdurera (aujourd'hui 6 albums - le prochain est en préparation) avec une musique se prononçant pour un rock très nerveux faisant valser les étiquettes.
Batteur de confiance, on le retrouve dans des situations diverses avec François Tarot, Blair et le peuple de gauche, Perio, Animaux Vivants, Spoke Orchestra, Nosfell, D’ de Kabal, ou la compagnie DCA Découflé, lesquels ne rechignent pas à lui confier les chœurs. "Je sors parfois du rock et des musiques expérimentales pour tenter d'apporter une rythmique simple au timbre travaillé à des belles chansons qui ne demandent pas autre chose. Plus je vieillis, plus je prends conscience que c'est le plus dur des exercices".
En 2007, la rencontre avec le guitariste Phil Reptil décide d'un nouveau groupe au nom singulièrement explosif : Zarboth. Il administre sa propre association au nom évocateur : Orienté Bancal et produit depuis 2005, sur Radio Libertaire, une émission radiophonique avec deux vieux amis musiciens : "Des Oreilles avec des trous dedans". Musicien hyper actif, il se préoccupe de transmision "pour ne pas courir après la Statue de L'Intermittence, j'enseigne et ça me plaît".
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